1 propriétaire bailleur sur 2 ne revalorise pas le montant de ses loyers

La revalorisation du montant du loyer

Tous les trimestres, un nouvel IRL (indice de référence des loyers) est communiqué par l’INSEE. Il détermine le plafond d’augmentation des loyers que le propriétaire bailleur est en droit d’exiger de son locataire.

A noter :

Pour revoir le prix du loyer à la hausse grâce à l’IRL, une clause de révision annuelle du loyer doit être précisée dans le contrat de location.

Si le bailleur souhaite procéder à l’augmentation du loyer de son locataire, il doit demander le montant du nouveau loyer révisé à partir de la date anniversaire de son arrivée.

Tous les bailleurs ne revalorisent pas chaque année les loyers

Vous l’aurez compris, l’IRL donne la possibilité au propriétaire bailleur de revoir le montant du loyer de son locataire. Or, selon une étude récente (étude Smartloc) près d’un bailleur sur deux ne pense pas à augmenter systématiquement les loyers à la date anniversaire du contrat de location.

Cet “oubli” peut s’avérer très avantageux pour les locataires qui réalisent alors des économies.

L’IRL est calculé à partir de l’inflation, et notamment en prenant en compte l’évolution des prix à la consommation hors tabac et hors loyers.

Ces derniers mois l’indice a eu tendance à être revu à la hausse.

Ainsi, au dernier trimestre, la variation de l’indice de référence des loyers a grimpé à 1,74% sur un an. Un niveau atteint pour la dernière fois en 2012 !

Quelles conséquences ?

En ne revalorisant pas le montant du loyer chaque année, à titre d’exemple, pour un loyer d’un montant de 660 euros mensuel, l’économie réalisée par le locataire est de 138 euros en moyenne par an.  Si l’on se place à l’échelle de la France, la perte serait de 196 millions d’euros par an pour les propriétaires bailleurs qui gèrent leurs biens en direct.

A noter que la plateforme Smartloc table ces chiffres avec l’hypothèse que l’IRL se maintienne à ce niveau toute l’année car l’évolution de l’IRL à appliquer au loyer dépend de la date de révision prévue dans le contrat ou, à défaut, de la date de signature du contrat.

Ce qui peut expliquer que certaines revalorisations de loyers passent à la trappe est le fait que le propriétaire bailleur ne dispose que d’un an pour réindexer le loyer. Et la révision de son montant n’est pas rétroactive.

Toujours selon Smartloc, sur 3 millions de logements gérés par des particuliers en direct, 48% des propriétaires bailleurs n’indexeraient pas leurs loyers. Autrement dit, les locataires de 1,44 million de logements seraient gagnants et ne seraient donc pas touchés par une revalorisation du montant de leurs loyers.

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